Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) : Amélioration des pratiques de sensibilisation grâce à l’implication des jeunes
C’est l’objectif spécifique du projet organisé à Douala-Bali les 19 et 20 décembre 2023.
25 jeunes (15 filles et 10 garçons) reçoivent une formation complète en médiation utilisant les outils traditionnels ; Les formateurs transmettent les outils de médiation adaptés aux 25 jeunes (filles et garçons) ; Les médiateurs sont habilités à animer des dialogues intercommunautaires et des clubs de paix et s’engagent solennellement à le faire.
Ce sont les résultats attendus du projet : « L’ENGAGEMENT DES FILLES ET DES FEMMES POUR UNE PAIX DURABLE ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE EN AFRIQUE CENTRALE : NOTRE RESPONSABILITÉ COLLECTIVE » PHASE II.
L’activité commence aujourd’hui et se terminera demain mercredi à Douala. Une idée de Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC).
La formation à la médiation des jeunes filles à l’utilisation des outils traditionnels comme moyen de résolution des conflits communautaires et de promotion de la cohésion sociale à travers les dialogues intercommunautaires et la mise en place de clubs de paix au cours de la phase I du projet intitulé « L’engagement des filles et des femmes à paix durable et réconciliation nationale en Afrique centrale : notre responsabilité collective ! « . Après la tenue de 08 dialogues et la création de 17 clubs de paix en RCA et au Cameroun, le projet a suscité un grand intérêt auprès des communautés, des autorités administratives, religieuses et traditionnelles, des jeunes filles et des femmes. Une demande formelle a été faite au REDHAC et à ses organisations bénéficiaires pour augmenter le nombre de formations de médiateurs, y compris les jeunes garçons, compte tenu des risques élevés de dislocation des communautés, afin de les impliquer davantage dans la résolution des conflits au sein des communautés, la cohésion sociale, la paix. et la réconciliation nationale en Afrique centrale. Ces risques sont aujourd’hui plus aigus au Cameroun et au Tchad, et un peu moins en RCA.
En réponse à cette demande accrue des acteurs susmentionnés, le REDHAC et ses associations bénéficiaires ont proposé à Affaires mondiales Canada des formations en médiation au Cameroun et au Tchad pour la phase II du projet, en incluant cette fois des jeunes hommes dans le processus. Ceci est conforme aux résolutions 2250, 2419 et 2535 sur l’intégration des jeunes dans les processus de paix, 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité des Nations Unies et au Protocole de Maputo de l’Union africaine.